La chorale, ma passion…

Mon passe-temps préféré, c’est le chant. Je suis membre de la chorale Saint-Hubert de Bièvre. Chanter me permet de m’évader. Je suis ténor, enfin en toute humilité je dirais que j’essaie de chanter la partition de ténor. Nous donnons des concerts, pas uniquement des chants d’église. J’ai toujours aimé chanter. Je sais lire une partition parce que j’ai fait un peu de solfège quand j’avais 10 ans.

But de Meunier contre FC Liège

J’ai connu Thomas Meunier tout jeune, à Virton. Je l’ai croisé quand il a mis ce fameux but en réalisant un coup du foulard. On l’avait montré à La Tribune. Chaque fois que nous nous voyons, c’est la bise et l’Orval et nous passons un très bon moment. C’est un excellent ambassadeur de la province de Luxembourg.

Voyez le fameux but dont je parle dans Libre arbitre :

Marcel de Bruxelles

Je me suis toujours très bien entendu avec David. C’était l’intello bruxellois flamand de l’équipe, qui essayait de cacher qu’il était vraiment un acharné d’Anderlecht alors qu’il y a été engagé par la suite. Il revient de temps à autres dans la région, du côté de Louette-Saint-Denis, pour faire du vélo avec des amis. Il est déjà passé quelques fois à Six-Planes pour me saluer. Un jour, il a même relaté sa visite dans un article pour BRUZZ, un hebdomadaire bruxellois flamand.

Découvrez cet article ici (en néerlandais)

La Louvière – Standard (1998)

En octobre 1998, je suis désigné pour un match de seizièmes de finale en Coupe de Belgique. La Louvière, alors pensionnaire de Division 2, accueillait le Standard. QR-Lalouviere.PNG Le petit stade de La Louvière était plein à craquer. Il y avait 10 000 spectateurs déchaînés. Parmi eux, beaucoup de personnalités politiques, d’anciens joueurs de La Louvière, de membres de la Fédération, etc. Une soirée grandiose. Voici un reportage diffusé à l’époque par la RTBF.

Une pinte à la place d’Anderlecht-Lommel

Anderlecht-Lommel était prévu le 28 janvier 1995 mais la rencontre avait été remise au lendemain car le terrain était détrempé.

Je me souviens très bien que lorsque j’avais annoncé la remise de cet Anderlecht-Lommel, Roger Laboureur m’avait demandé si j’avais tenu compte du fait que le maintien de la rencontre pouvait abîmer la pelouse. En d’autres termes, il voulait savoir si j’avais été influencé par Michel Verschueren : « Là, vous entrez dans des considérations un peu sinueuses », avais-je répondu. Avec un sourire qui en disait long. Il avait bien compris… D’ailleurs, il avait enchaîné sur le ton de l’humour : « Dites, Monsieur Javaux, que fait un arbitre quand le terrain est impraticable et qu’il est 15h15 ? Qu’allez-vous faire maintenant ? »

Voyez ma réponse en vidéo :

Un an après notre victoire contre le coronavirus

Ce 8 avril 2021, cela fera un an, jour pour jour, que Josette et moi quittions l’hôpital de Libramont (que moi je qualifie d’hôtel cinq étoiles tant nous avons été bien soignés et bien pris en charge) où nous avions tous les deux été admis après avoir attrapé par cette saloperie de coronavirus…

A notre retour, nous avons été accueillis par des amis et par Jacqueline, la cousine de Josette, comme si nous rentrions des Jeux Olympiques après avoir gagné une médaille d’or ! Le lendemain, je donnais une interview à la RTBF venue me rencontrer à la maison.

Si vous m’avez vu fondre en larmes lors de cette interview que j’ai donnée à la RTBF juste après mon retour à la maison, c’est parce que j’ai vraiment cru que je ne reverrais plus Josette. Elle est l’amour de ma vie. Si Dieu nous prête vie, nous fêterons nos 45 ans de mariage en 2022…

Prenez soin de vous et des autres.

Voici la vidéo de la RTBF :

Images partagées avec l’accord de la RTBF

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Cinq arbitres et une maman

Je m’appelle Marcel Javaux. Je suis né le dimanche 19 février 1956, à Villance (commune de Libin en province de Luxembourg), au-dessus de la boulangerie de mes parents, Auguste Javaux et Marie-Louise Duchêne. Je suis le deuxième d’une famille de quatre garçons. Dans notre maison, à Villance, cela respirait le football. Comme mon père, les quatre garçons ont tous été arbitres. Papa a officié jusqu’en première provinciale et après ses années en tant qu’arbitre, il est devenu membre-formateur de la CPA Luxembourg (commission provinciale des arbitres).

Jean-Luc, mon frère aîné, a sifflé jusqu’en deuxième provinciale puis il a arrêté quand il a commencé des études à l’Université de Bruxelles. Arbitrer en province de Luxembourg devenait compliqué pour lui. 

Le troisième, Robert, a sifflé jusqu’en Division 3 et il était à la porte de la Division 2 quand il a mis un terme à sa carrière arbitrale pour raisons privées. Il a toutefois arbitré une rencontre de D2 Boom-Genk lors de la saison 92-93. Une rencontre qu’il a commencée à siffler à partir de la 8ème minute parce que l’arbitre officiellement désigné pour cette joute s’est dit blessé (en réalité, il ne voulait pas être examiné par le membre CCA présent dans la tribune à ce moment-là). Il a aussi officié comme juge de ligne pour moi, notamment en Division 1, à Waregem – Lommel en mai 1993 pour le tout dernier match de sa carrière. 

Le quatrième de la fratrie, Philippe, le cadet, a sifflé jusqu’en première provinciale. Il était candidat pour monter en Promotion, mais il a arrêté parce qu’il a repris la boulangerie de nos parents, à Villance, et les deux activités étaient totalement incompatibles. Mais si Philippe avait continué, nous aurions pu nous retrouver à trois en Divisions supérieures, ce qui aurait été assez unique en son genre.

Ma maman ? C’était une acharnée ! Quand mon frère aîné jouait en troisième provinciale à l’ES Villance et que maman allait l’encourager, elle s’excitait sur le bord du terrain. Elle se serait battue pour défendre son fils. Quand j’étais à côté d’elle et qu’elle s’énervait trop, j’allais me mettre de l’autre côté du terrain. Moi, elle n’est pas souvent venue me voir arbitrer. Pas parce qu’elle ne voulait pas. Mais vu que papa venait le plus souvent assister à mes matches, il fallait que maman reste à la boulangerie pour s’occuper de la clientèle. Elle n’intervenait pas non plus dans les débats que nous avions sur le football. Mais c’est à elle que je me confiais pour raconter mes conneries et elle jouait l’intermédiaire auprès de papa pour que je ne me fasse pas trop engueuler. 

Et des conneries, j’en ai fait…

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J’ai été soudeur, électromécanicien et peintre en carrosserie !

A la gendarmerie, j’ai eu la chance de tomber sur des personnes très compréhensives. J’avais 20 ans quand Arthur Marchal, un ami de papa qui est devenu mon parrain de cœur dans la gendarmerie, a dit au directeur du personnel de l’état-major : « Ce gamin fait beaucoup de sport le week-end. N’y aurait-il pas moyen de lui trouver une place dans un bureau ? » Voilà comment je me suis retrouvé au centre logistique à Uccle. Je faisais un travail de bureau, à savoir l’inventaire de pièces de véhicules, et j’avais un horaire qui me permettait d’aller à mes entraînements en semaine et à mes matches le week-end.

Une fois ce travail d’inventaire terminé, j’ai demandé à rester au centre logistique et je me suis retrouvé à la fabrication de pièces. J’ai dû suivre une formation de soudeur puis une formation d’électromécanicien à la caserne Saint-Jean de Tournai qui a duré neuf mois. Je me rappelle que je faisais la route tous les jours car Josette était enceinte. Mon brevet en poche, je suis rentré à la caserne à Uccle en pensant faire de l’électromécanique. Mais non ! Il ne fallait pas chercher à comprendre la logique de la gendarmerie. On m’a assigné à la carrosserie : je devais peindre. Je n’avais jamais peint des carrosseries donc j’ai de nouveau été envoyé en formation à l’ONEM pendant quatre mois…

Après quatre, cinq ans, j’ai dû arrêter à cause de problèmes d’estomac. Les vapeurs de peinture, ce n’était pas bon pour moi. Nous avions acheté un appartement juste en face de l’état-major de la gendarmerie et je m’étais dit « Dès qu’il y a une place, peu importe le service, je postule ». C’est ce que j’ai fait. Je suis donc entré au service qui traitait les statistiques des accidents de la circulation. C’est là que j’ai connu les deux personnes qui m’ont accompagné tout au long de ma carrière en Division 3, Division 2 et Division 1 : mon chef de bureau Luc Baetens et le capitaine-commandant Freddy Eeckhoudt. Ils sont devenus des amis. Ils m’ont toujours soutenu et ils m’ont permis de prendre congé quand je devais partir à l’étranger.

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« Josette, je veux me marier, mais j’ai une maîtresse »

Le jour de notre mariage...

J’ai rencontré Josette le jour de mes 20 ans à la Riviera à Ochamps, un dancing qui a maintenant disparu. J’étais là avec mon frère et des amis pour fêter mon anniversaire. Pendant la soirée, j’ai repéré Josette. Je la trouvais mignonne, sympathique… Je l’ai draguée en espérant lui arracher un bisou avant la fin de la soirée. Je suis arrivé à mes fins puisque j’ai même réussi à obtenir un numéro de téléphone et une adresse.

Josette vivait à Bruxelles avec sa sœur, pas tellement loin des casernes où j’étais gendarme. Donc je me suis imposé. Si vous lui posez la question, elle vous dira que cela l’ennuyait plus qu’autre chose. Elle me trouvait chiant !

Pourtant, un an plus tard à peine, nous avons parlé de mariage. Je me souviens lui avoir dit : « Écoute Josette, je veux qu’on se marie mais j’ai une maîtresse. L’arbitrage fait partie de ma vie et il ne faudra pas m’empêcher de progresser. » J’ai eu la chance d’avoir une femme très compréhensive, qui m’a toujours aidé et soutenu pour me permettre de vivre ma passion.

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Un joueur m’a dit : «Je gagne plus en tirant à côté»

En ces temps de Footballgate, vous vous demandez peut-être si j’ai moi-même été approché pour une tentative de corruption. La réponse est non. « Ils » savent bien à qui ils s’adressent. En plus, j’étais gendarme. Mais, sans être directement concerné, j’ai tout de même vécu des matches suspects.

Un jour une situation m’a semblé bizarre avec un centre-avant bien coté de notre Division 1. Il était seul au point de penalty et il a envoyé le ballon presque au-dessus la tribune. Avec ma grande gueule, je lui ai dit : « Une pareille, même avec mon tiche, je l’aurais mise au fond. » Et il m’a répondu : « Tu rigoles, Marcel ? Je gagne plus en la mettant à côté que dedans. » J’aurais dû sortir cette histoire à l’époque, hein. Mais c’était sa parole contre la mienne…

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